Jean-Loup DABADIE
Né le 27 septembre 1938 à Paris. Il apprend à lire et à écrire à Grenoble où il passe son enfance. Études de lettres classiques à Grenoble d’abord, puis à Paris aux lycées Janson-de-Sailly et Louis-le-Grand, et à la Sorbonne.
L’été de ses dix-huit ans, il est admis comme stagiaire au TNP pour le festival d’Avignon : Jean Vilar et sa troupe de comédiens légendaires lui donnent pour toujours le goût du spectacle sous toutes ses formes.
Il écrit cependant des romans d’abord, publiés quand il a vingt et vingt-et-un ans. Pierre Lazareff lit ces deux livres, ainsi que des articles qu’il signe dans Arts et Spectacles. Pierre Lazareff le fait alors venir dans son groupe de presse où Jean-Loup Dabadie apprend le seul métier qu’on lui ait enseigné : celui de journaliste.
Mais, après que Pierre Brasseur eut créé sa première pièce La famille écarlate au théâtre de Paris, il « quitte tout » pour devenir définitivement, comme le qualifiera François Truffaut, un écrivain de spectacles. Depuis, il ne cessera d’écrire des scénarios et dialogues de films, des pièces de théâtre, des sketches et des chansons.
Prix Jean Le Duc de l’Académie française pour César et Rosalie (1972) et pour La Gifle (1974). Grand prix du cinéma de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre (1983). Grand prix (humour) de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) (1984). Grand prix de la chanson française de la SACEM (parolier) (2000). Prix Raymond-Devos de la langue française (2004). Prix Henri-Jeanson de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) pour l’ensemble de son œuvre (2004).
Élu à l’Académie française, le 10 avril 2008, au fauteuil de Pierre Moinot (19e fauteuil), et reçu le 12 mars 2009 par Frédéric Vitoux.
Mort le 24 mai 2020 à Paris.
Émissions concernant Jean-Loup DABADIE
« La vie, le rire, les larmes » : Jean-Loup Dabadie évoque sa carrière de parolier
Retransmission de la séance publique annuelle 2012 de l’Académie française
L’essentiel avec... Jean-Loup Dabadie, de l’Académie française
Yves Montand à Jean-Loup Dabadie : « Oh, c’est beau... je veux le chanter ! »
Le film de Jean de Becker La Tête en friche adapté par Jean-Loup Dabadie, de l’Académie française
Jean-Loup Dabadie reçu sous la Coupole