Fluctuations de l’historiographie de la Russie

Par Alain Besançon
Alain BESANÇON
Avec Alain BESANÇON
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques

Pour l’année 2005, Jean Tulard, président de l’Académie des sciences morales et politiques, a lancé la réflexion suivante : Peut-on faire confiance aux historiens ? Alain Besançon, membre de cette académie, présente, sur le sujet, sa communication.

Il y a plusieurs histoires de la Russie. D'abord, celle d'un pays «comme les autres», puis avec la révolution bolchévique, celle d'un pays exceptionnel : l'URSS. De plus, à l'extérieur, deux histoires passionnelles se sont forgées, selon que l'on était pour ou contre ce pays communiste. Enfin, à l'intérieur de la Russie même, il y a une histoire oficielle et une histoire souterraine.

Alain Besançon trace, à grands traits, l'histoire de la Russie ancienne. Puis il s'attarde sur la période soviétique afin d'analyser la construction d'une affabulation qui a tenu lieu d'histoire officielle. Parallèlement, à l'extérieur, - en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis - un travail s'élaborait pour tenter de construire une histoire plus conforme aux réalités.

Alain Besançon, nous éclaire sur le mensonge comme principe central historiographique, dans la constitution de l'histoire officielle d'un État.

Séance du lundi 30 mai 2005.

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