François Guizot, refondateur de l’Académie des sciences morales et politiques
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
Gabriel de Broglie, de l’Académie française, de l’Académie des sciences morales et politiques (chancelier de l’Institut de France depuis le 1er janvier 2006), retrace l’oeuvre de l’historien et politicien, François Guizot.
_ Bien qu'elle fut fondée en 1795, l'Académie des sciences morales et politiques, sans François Guizot, n'existerait plus. En 1803, en effet, elle fut fermée par Bonaparte, Premier consul. C'est Guizot, en 1832 qui la rétablit.
Né en 1787 d'une famille protestante des Cévennes , François Guizot fut hanté par le retour des violences de la Terreur - son père a été guillotiné à Nîmes en 1794 - et s'efforça de fonder en France une monarchie constitutionnelle et libérale à l'anglaise. Professeur applaudi, historien prestigieux, journaliste, doctrinaire combattant les ultras sous la Restauration, il devient l'un des fondateurs de la monarchie de Juillet.
Pour juger de la notoriété de François Guizot, il est bon de savoir qu'il fut membre, dès 1832, de l'Académie des sciences morales et politiques ; l'année suivante, de l'Académie des inscriptions et belles lettres ; et l'année d'après, élu à l'Académie française.
Cette communication de Gabriel de Broglie qui a consacré un ouvrage à ce personnage hors du commun, a été prononcée devant les académiciens de l'Académie des sciences morales et politiques lors de la séance publique du lundi 17 janvier 2004.
Pour en savoir plus :
- G. de Broglie, Guizot, éd. Perrin, 1990.
- Gabriel de Broglie
- François Guizot.