Où en est l’imagerie médicale en cancérologie ?
Les techniques d’imagerie médicale ont considérablement évolué ces dernières années. Le professeur Jean-Noël Talbot, chef de service de médecine nucléaire de l’hôpital Tenon détaille dans sa communication ces différentes techniques : la radiographie conventionnelle, le scanner ou TDM, l’échographie, et l’IRM qui permet la réalisation d’images du corps entier. Les progrès technologiques dont elles ont bénéficié offrent aux cliniciens de nouvelles stratégies de décisions pour la thérapeutique en cancérologie.
Quels sont ces nouveaux avantages pour mieux soigner le cancer ?
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Les différentes techniques d’imagerie médicale présente à la fois des avantages et des inconvénients, rayonnement, irradiation… Aujourd’hui les progrès technologiques permettent d’aller plus loin dans le diagnostic car les images ne sont pas seulement de type anatomique mais fonctionnel. Mieux, l’IRM permet simultanément cette double approche. On évolue vers « une imagerie moléculaire ». L’approche anatomique devient de plus en plus fine et couvre le corps tout-entier. L’irradiation est de plus en plus réduite. L’ensemble de ces avancées permet de mieux individualiser les thérapeutiques, de diagnostiquer des cancers plus tôt et d’évaluer l’efficacité des traitements : progrès ou recul de la maladie. De nouvelles pistes thérapeutiques sont envisagées. Les chercheurs travaillent à la mise au point de médicament en cancérologie. « L’imagerie combinée aux marqueurs biologiques devrait permettre de réaliser au plus vite et à moindre frais l’évaluation de l’efficacité de ces médicaments ».
Les différentes techniques d’imagerie médicales sont donc complémentaires et leurs progrès ont immédiatement des répercutions sur l’évolution des traitements.
Pour en savoir plus
- Texte et diaporama de la communication de Jean-Noël Talbot, sur le site Internet de l’Académie des sciences morales et politiques