« Une voie française dans la mondialisation »
Auteur, entre autres livres, de Cultures et mondialisation (1998), Penser la diversité du monde (2008) ou L’épreuve des différences (2009), Philippe d’Iribarne s’interroge sur les causes de la difficulté des Français à se positionner dans la mondialisation. Constatant le fort attachement des Français à une « éthique de l’honneur » d’origine aristocratique, il remarque que celle-ci peut tout aussi bien conduire à l’accomplissement de grandes œuvres collectives qu’au repli sur soi lorsqu’elle est contrariée. Une conviction qui le conduit à recommander de proposer à nos compatriotes « de grandes œuvres qui mobilisent l’honneur conquérant, avec les atouts qui lui sont associés : une grande capacité de combinaison d’autonomie et d’allégeance à quelque chose de grand, précieuse dans un monde turbulent et une capacité à se dévouer au bien public ». Une intervention qui n’est pas sans rappeler le mot du général de Gaulle lorsqu’il affirmait que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».