« Les États européens et les sectes »
Tout en évoquant l’attitude des différents États européens face aux sectes, l’orateur a ramené son sujet à deux questions fondamentales : “Des groupes religieux minoritaires, dont les adhérents embrassent des doctrines et pratiques qui se distinguent plus ou moins nettement de celles de la majorité de leurs concitoyens (croyants ou incroyants), peuvent-ils représenter un danger pour des individus, pour la société, pour l’ordre public, voire pour l’État ? Même s’ils ne représentent pas un danger, leur présence et leurs activités demandent-elles l’attention, voire l’intervention des autorités ?” Des questions anciennes mais qui reçoivent aujourd’hui une réponse inédite illustrée notamment par la création, en France, d’une Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) placée sous l’autorité du Premier ministre.