« Persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient »
Au cours de son intervention, l’orateur s’est d’abord placé dans une perspective historique et a rappelé comment, après la Pentecôte, la chrétienté s’était déployée dans tout le Moyen-Orient, donnant naissance à « des chrétientés » qui se sont assez tôt séparées de « l’Église indivise » byzanto-romaine et « ont donc gardé des éléments de culture sémitique et araméenne extrêmement anciens ». La cohabitation avec les conquérants arabo-musulmans, a-t-il souligné, n’a pas été une longue suite de persécutions, mais une alternance de périodes de collaboration et de discrimination. Abordant la période contemporaine, le Père Gollnisch a dénoncé une certaine « tiédeur » de l’Occident et des instances internationales qui, faisant fi du principe de laïcité, permet à l’islamisme radical d’étendre son emprise. Ainsi s’est-il ému de l’enregistrement par l’UNESCO, le 19 septembre 1980, d’une « déclaration islamique des droits de l’homme ». Dénonçant avec force le génocide et les crimes culturels contre l’humanité perpétrés par Daesh, il a conclu que l’exclusion, où que ce soit, des minorités, n’était jamais un facteur de paix, mais au contraire annonciateur de guerres futures.