
Hôtels, Guillaume Apollinaire
Robert Werner lit les poètes
Référence :
voi850
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(1.39 Mo) La chambre est veuve
Chacun pour soi
Présence neuve
On paye au mois
Le patron doute
Payera-t-on
Je tourne en route
Comme un toton
Le bruit des fiacres
Mon voisin laid
Qui fume un âcre
Tabac anglais
Ô La Vallière
Qui boite et rit
De mes prières
Table de nuit
Et tous ensemble
Dans cet hôtel
Savons la langue
Comme à Babel
Fermons nos portes
À double tour
Chacun apporte
Son seul amour
Guillaume Apollinaire, « Hôtels » Alcools, 1913