« L’institution académique des sciences morales et politiques »
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
Après avoir présenté une fresque historique très complète de la genèse et de l’évolution de l’Académie, le Chancelier de l’Institut a souligné, à l’occasion de cette première séance présidée par Bernard Bourgeois – qui succède à Bertrand Collomb à la présidence de l’Académie des sciences morales et politiques -, le rôle crucial joué par les sciences morales et politiques dans l’histoire des sociétés humaines : « les sciences morales et politiques se tiennent à l’interface entre les sciences de l’homme et les progrès scientifiques. Les sciences de l’homme ont sans doute abandonné leurs prétentions et leur position de supériorité antérieures et laissé dans bien des cas le progrès scientifique dominer les relations sociales et même la vie intellectuelle. Mais la position centrale des sciences morales et politiques demeure. Elle leur permet de poser les questions d’éthique et contribuer à définir, avec les scientifiques, les limites de la science. » Et de conclure en déclarant que « quelle que soit son immensité, cette tâche revient, par tradition historique et par vocation à l’Académie des sciences morales et politiques ».