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Diderot et Falconet, histoire d’une amitié brisée
Quand un philosophe et un sculpteur débattent de la postérité
« Adieu mon ami ! Je sens que mon cœur souffre… » En 1766, c’est une lettre pleine d’affection que Diderot envoie au sculpteur Falconet, juste avant son départ en Russie. Grâce à lui, l’artiste a remporté la commande d’une statue monumentale de Pierre le Grand à Saint-Pétersbourg. Pourtant, les deux hommes se sont âprement disputés, comme en témoigne leur correspondance. Faut-il ou non accorder de l’importance à la postérité ? Les avis divergent dans ce débat d’idées, jusqu’au point de rupture. Frédéric Vitoux, de l’Académie française, s’empare de cette histoire d’amitié qui mêle deux personnalités aux tempéraments opposés.
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