« La justice doit revoir l'affaire Omar Raddad »
C’est l’une des plus grandes affaires judiciaires du XXᵉ siècle. En 1991, le meurtre d’une riche veuve de la Côte d’Azur, Ghislaine Marchal, conduit à l’arrestation de son jardinier. Les gendarmes considèrent immédiatement ce jeune Marocain comme le principal suspect en raison d’une accusation inscrite en lettres de sang sur la scène du crime. Toute la France se passionne pour l’enquête qui cristallise bien des fantasmes. En 1994, Omar Raddad est condamné. Pourtant, depuis le début, il clame son innocence. Aujourd’hui, l’homme demande une révision de son procès, même s’il a déjà purgé sa peine. Les nouveaux éléments apportés au dossier suffiront-ils à convaincre les magistrats de la Cour de cassation de réexaminer l'affaire ? Nous le saurons ce 13 octobre. C'est en tout cas ce que souhaite Jean-Marie Rouart, de l'Académie française.