« On lit mieux dans une langue qu’on sait mal »
Nous allons nous aventurer en littérature étrangère en compagnie de Michel Zink. L’homme nous entraine là où on ne l’attendait pas, loin des sentiers familiers de la France médiévale qu’il nous a fait parcourir comme un guide enchanteur. Son dernier ouvrage propose une échappée à travers d’autres langues. Il partage ses lectures vagabondes, en anglais, en allemand et en italien. Il parle des auteurs qu’il a aimés : Thomas Mann, Keyserling, Charles Dickens, Jane Austen, George Eliot, Joseph Conrad, Italo Svevo, etc. Certes, Michel Zink est membre de l’Académie française et secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Mais ici il revendique son incompétence. Sa faiblesse devient une force pour s’étonner d’un mot, d’un personnage, d’une obsession. On lit mieux dans une langue qu’on sait mal... C’est le titre de cet ouvrage aussi curieux que délicieux paru aux éditions des Belles Lettres.