Les Oisivetés de Vauban

Maître des fortifications et conseiller du Roi

Tout au long de sa vie, Vauban, maître des sièges et des fortifications mais aussi conseiller du Roi, a rédigé de nombreux écrits. Michèle Virol a consacré sa thèse à ces textes qui n’avaient encore jamais été réunis en un ouvrage complet et définitif. C’est pourquoi cette publication constitue un événement.

Émission proposée par : Bertrand Galimard Flavigny
Référence : pag370
Télécharger l’émission (18.16 Mo)

_



L’année Vauban (1633 - 1707) s’achève et l’on n’aura jamais autant évoqué le maréchal qui s’illustra, dans l’esprit du public, par l’édification de fortifications sur tout le territoire du royaume du Roi Soleil.

De nombreuses manifestations ont été organisées pour commémorer le tricentenaire de la mort de Sébastien le Prestre de Vauban qui était né dans le Morvan, en 1633. L’une des plus importantes est sans conteste la publication des "Oisivetés". La responsable de cette édition exceptionnelle est Michèle Virol, invitée par Canal Académie. Elle est maître de conférences à l’IUFM de Paris.



Présentation de l'éditeur

" Le plus savant homme dans l'art des sièges et des fortifications, et le plus habile ménager de la vie des hommes ".
Saint-Simon dresse ainsi le portrait de Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707). II le présente non seulement comme le maître inégalé de la guerre de siège, mais encore, loin des fastes de Versailles, comme l'un des grands témoins du siècle de Louis XIV.

Homme de plein vent, à pied, à cheval, en chaise à porteur, ou dans sa fameuse " basterne ", Vauban ne cessa de parcourir la France en tous sens pendant plus de quarante années.

L'ingénieur perfectionne et innove dans les domaines militaires et techniques mais aussi administratifs et économiques. A partir des années 1680, le soldat longtemps fidèle à son roi se transforme en conseiller lucide : confronté au royaume " réel ", il brosse un tableau de plus en plus critique de la monarchie ; il analyse et conteste les décisions royales sur la question huguenote (révocation de l'Edit de Nantes) et la politique étrangère (des guerres ruineuses pour le royaume) ; l'homme du pré-carré pense le pays comme un territoire dont chaque élément " aménagé " doit améliorer le sort des plus démunis et il voit dans la réforme de la fiscalité le principal remède pour faire face aux " années de misère " qui stigmatisent nombre de provinces à la fin du règne de Louis XIV.


Michèle Virol



Cela peut vous intéresser