Marquons notre temps !
Pourquoi Marquons notre temps ? parce que Jean-Claude Millet, épaulé par son équipe, a réussi l’exploit de positionner au niveau mondial son entreprise d’imprimantes à jet d’encre. Racontant son parcours dans un livre justement intitulé Marquons notre temps, il revient ici sur cette expérience, ses succès, ses obstacles mais surtout sur l’empreinte humaine qu’elle a laissée en lui et les enseignements qu’il a pu en tirer. Un témoignage dans lequel bon nombre de créateurs d’entreprise se retrouveront...
Le succès d'une entreprise, sa prospérité, son entrée en bourse, est en règle générale présenté, comme «une belle histoire». C'est souvent aussi passer sous silence les tribulations, les grandeurs et les petites ou grandes misères que le créateur a dû affronter au cours d'un parcours fait de joies et de désillusions.
C'est cette aventure que relate Jean-Claude Millet dans sa parution récente Marquons notre temps.
En effet, l'entreprise qu'il a créé en 1982, après un brillant parcours d'ingénieur et de cadre dirigeant, en est la parfaite illustration
: une petite équipe de fondateurs partageant son goût pour l'innovation, inspirée par les expériences de la Silicon Valley va à partir d'un minuscule local à Bourg-Les-Valence et (de leurs indemnités de chômage pour certains) constituer un réseau international et se propulser dans les premiers rangs mondiaux, dans son domaine d'activité, «l'imprimante à jet d'encre». «Marquons notre temps» : tel était le slogan de cette entreprise.
Dix ans plus tard, après s'être confronté à de multiples obstacles, partenaires sociaux, concurrents, Jean-Claude Millet, après avoir grandi et fusionné sous la pression bancaire, cède ses parts, en réalisant une jolie plus value, mais qui manifestement n'efface en rien les blessures «de l'âme». L'homme est meurtri... et il explique pourquoi.
Jean-Claude Millet, désormais membre de l'Académie des technologies, a su rebondir, il est à l'origine d'une vingtaine de brevets, administrateur de l'ANVAR et du CFCE. Mais l'important est ailleurs, car ce qui reste de cette histoire sans doute trop tôt interrompue, c'est cette expérience humaine, partagée dans la passion et la prise de risque collective et acceptée lucidement.
Ce que l'auteur résume : «je me suis découvert à travers les autres et j'ai découvert l'autre à travers moi. Ce fut l'occasion de poursuivre l'invention de ma vie».
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