Claude Delarue et l’imaginaire européen
Dans cette émission littéraire « Au plaisir d’insolence », Elizabeth Antébi reçoit Claude Delarue, écrivain, prix de l’Académie française de la nouvelle, prix Schiller et prix du roman européen pour l’ensemble de son œuvre. Il évoque ici Italo Svevo, Trieste, la Mittel Europa et James Joyce qui passait par là.
_ Claude Delarue fait partie de ces auteurs à la fois connus et inconnus qui perpétuent une certaine tradition littéraire, nourrie de l’héritage de Robert Musil (L’Homme sans qualités) et des auteurs de la Mittel Europa – géographie de l’imaginaire que, souligne-t-il, il ne faut pas confondre avec l’Europe centrale aux contours géographiques bien précis.
L’émission se présente comme un jeu de miroir entre Claude Delarue et Italo Svevo. Claude Delarue est musicologue, il siège au comité de lecture de plusieurs maisons d’éditions dont Albin-Michel, il est l'auteur de Le grand Homme (Prix de la nouvelle de l’Académie Française 1974), La Chute de l’Ange (Prix Rambert 1983), La Mosaïque (Prix Michel Dentan 1987), plus récemment chez Fayard, la Comtesse dalmate et le principe de déplaisir, 2005, Le Bel Obèse, Fayard, 2008. Italo Svevo est l'auteur de Senilita (1898) et de la Conscience de Zeno (1923) qui fut un succès en France grâce à Benjamin Crémieux et à Valery Larbaud.
Jeu de miroir aussi entre Svevo et un autre écrivain qui enseigne alors l’anglais à l’école Berlitz, James Joyce. Celui-ci écrit à Trieste Les gens de Dublin, y finit Dedalus, y commence Ulysse… Un pan de mémoire de ce qui tisse l’imaginaire européen.
Article : Elizabeth Antébi
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