Sacha Guitry et la comédie musicale (1/2)

Sacha Guitry, glorieux touche-à-tout. Point de genres issus des arts de la représentation qui ne lui ait échappé. Y compris celui de la comédie musicale et de la revue. Ceci est la première émission d’une série de deux.

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Cette émission s’intéresse très spécialement au domaine de la comédie musicale. J’emploie ce mot à dessein, car l’image du mot « opérette », qui pourrait éventuellement convenir, en manière de terme générique, aux ouvrages chantés de Guitry, est associé hélas associé encore pour un temps, qu’on souhaite le plus court possible, aux exotiqueries de l’ère Francis Lopez. Guitry a donc illustré la comédie musicale avec L’Amour Masqué, Mozart, Mariette, La SADMP, O mon bel inconnu, et Florestan 1er Prince de Monaco.

Il est intéressant de s’attacher à ces ouvrages hors de tout contexte biographique de l’auteur, pour en goûter toute la modernité et découvrir – le mot n’est pas faible – texte et partitions en mains, que le plus parisien des parisiens a révolutionné les habitudes d’écriture de ce théâtre musical de divertissement qui fait la gloire de l’entre-deux guerres française.

D’ailleurs, osons l’affirmer : ce genre de « Comédie Musicale » est une invention Guitry. Au lendemain de la première de l’Amour Masqué (1923) Raymond Charpentier écrit dans Comoedia : «M. Sacha Guitry était un grand auteur dramatique. Mais voilà que d’un coup, quoi qu’étranger à la musique, il a compris en outre la psychologie de cet art. Il a instinctivement saisi les lois de la composition musicale. Prodigieuse faculté d’assimilation »

C'est à cette découverte que nous vous invitons, pour un tour d'horizon d’un Guitry méconnu et inattendu, illustré d’enregistrements d’extraits de ses comédies musicales – enregistrement modernes, mais aussi d’époque, de même qu’enregistrés par les services lyrique de l’Ortf.


Pour écouter la seconde partie de l'émission, cliquez ici : Sacha Guitry et la comédie musicale (2/2)


Retrouvez le sommaire de nos émissions Sacha Guitry, en partenariat avec la Cinémathèque française et la Bibliothèque nationale de France.