Quelle mondialisation économique pour le XXIe siècle ?
Pierre Bauchet, économiste, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, analyse l’activité des grandes multinationales et revient sur le besoin de régulation de notre société actuelle. Quel est le visage et la morale de la mondialisation économique en ce début de XXIe siècle ?
_
Faut-il mettre en place des garde-fous face à cette mondialisation ou bien laisser le marché s'auto-réguler? Les multinationales ont-elles remplacé les Etats dans la direction des affaires? La mondialisation a-t-elle une morale?
Aujourd'hui, les rachats et les fusions d'entreprises sont monnaie courante. Cela a pour conséquence la création de conglomérats et de grands groupes financiers très puissants tels que Sanofi-Aventis dans le domaine pharmaceutique. Pour l'instant, le phénomène ne stagne pas, les grands deviennent encore plus grands. Mais bientôt le phénomène ne pourra plus être horizontale, le développement devra se faire verticalement.
Les grandes multinationales ont besoin d'espace pour conquérir de nouveaux marchés. Leurs activités dépassent les frontières nationales grâce à leur réseaux, ce qui conduit à une certaine redistribution des pouvoirs entre les institutions publiques et ces grandes firmes.
Pierre Bauchet explique qu'il est très difficile d'étudier la concentration de ces multinationales secteur par secteur tant elles sont diversifiées. Un éclatement de ces grands groupes est-il possible à l'image de Vivendi-Universal?
En savoir plus sur :
-* Pierre Bauchet à l'Académie des sciences morales et politiques