Pierre Loti, le voyageur des lettres
Voici le portrait de Pierre Loti, à travers les discours prononcés à l’Académie française, lors de sa réception sous la Coupole en 1891, puis lors de l’hommage que l’Académie lui a rendu à sa mort, en 1923. Ce portrait littéraire est brossé par David Gaillardon.
Né en 1850, à Rochefort, issu d’une famille d’officiers de marine (un oncle mourut lors du naufrage de la Méduse qui devait inspirer son célèbre tableau à Géricault, un grand-père mourut d’une blessure contractée lors de la bataille de Trafalgar), celui qui n’était encore que Julien Viaud choisit très jeune de devenir marin.
Après l’École navale, il embarque pour un périple qui le mène en mer de Chine, sous le commandement de l’amiral Courbet. Son roman Azyiadé (paru en 1879), récit d’une liaison avec une jeune circassienne rencontrée lors d’une escale à Istanbul, lui apporte la gloire.
C’est lorsqu’il est dans la rade d’Alger qu’il apprend son élection à l’Académie française (au 34e fauteuil), précédemment occupé par Octave Feuillet, le 21 mai 1891.
Défenseur inlassable de l’Empire Ottoman, alors « l’homme malade de l’Europe », Loti reste aujourd’hui un écrivain vénéré en Turquie.
En savoir plus :
- Pierre Loti, immortel de l'Académie française
- La maison de Pierre Loti à Rochefort