René de Obaldia

Parcours d’un poète amoureux des femmes
René de OBALDIA
Avec René de OBALDIA de l’Académie française,

René de Obaldia, de l’Académie Française se confie à Elizabeth Antébi. De son amour pour les femmes à son humour "espagnol", le dramaturge et poète lève le voile avec légèreté sur les pans de sa vie... Réjouissant !

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René de Obaldia de l’Académie française, au studio de Canal Académie.

L'histoire de René de Obaldia semble tout droit sortie d'un de ses livres : il est né à la frontière de la Balance et du Scorpion (le 22 octobre) à Hong-Kong, dans un monde sino-anglais, d'un père panaméen et consul, et d'une mère française, il eut une nounou chinoise (et plus tard une femme anglaise).

Cet auteur connu pour sa légèreté et la grâce de ses œuvres, de son premier roman, Tamerlan des Cœurs (1956) à la pièce Genousie montée par Jean Vilar au TNP et qui le fit connaître du grand public, de son recueil poétique des Innocentines à Du Vent dans les branches de Sassafras avec le grand Michel Simon, révèle ici une autre face de son talent, son passage forcé dans un stalag de Silésie qui lui en a appris sur l'homme plus que de longs discours, sa passion pour Kafka, Berdaieff, Maître Eckhart, son intérêt pour le diable.

Auteur de pièces radiophoniques, amateur de l'oreille et de la voix - Madeleine Renaud avait obtenu un Grand Prix du disque de l'académie Charles Cros pour avoir dit certains de ses textes, il prône la part du rêve, choisissant une vision de la vie proche de celle de Calderon et révélant une part d'humour méconnu, l'humour espagnol dont il se réclame.

A 88 ans, cet homme dont l'amour des femmes fut toujours une sorte de fil rose de sa vie, vient de sortir son Fantasmes de Demoiselle qui est un enchantement.

En savoir plus sur :

René de Obaldia, Fantasmes de demoiselles,  éditions Grasset, 2006.


Fantasmes de Demoiselles, femmes faites ou défaites cherchant l'âme soeurImage retirée.- René de Obaldia

- Retrouvez ici l'émission Au Fil des pages pour une chronique littéraire d'Elizabeth Antébi sur le dernier livre de René de Obaldia, Fantasmes de demoiselles.


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