L’éducation : séance de rentrée 2008 des cinq académies
Sur le thème de l’éducation, écoutez successivement les discours sous la Coupole de Bernard Bourgeois, de l’Académie des sciences morales et politiques, Pierre Léna, de l’Académie des sciences, Edith Canat de Chizy, de l’Académie des beaux-arts, Franciscus Verellen, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et Jacqueline de Romilly, de l’Académie française.
_ Comme le veut la tradition, les cinq Académies qui forment l'Institut de France se réunissent chaque année le mardi le plus proche du 25 octobre, en souvenir de la création de l'Institut (25 octobre 1795).
Le président de séance pour cette année 2008, Jean-François Jarrige, de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, en présence de nombreux Académiciens, dont Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, a, selon l'usage, ouvert la séance en demandant une minute de silence en mémoire des académiciens défunts de l'année précédente.
Puis il a appelé à la tribune les orateurs que vous allez entendre dans cette retransmission, dans l'ordre fixé, là encore, par l'usage, en commençant par l'Académie la plus jeune en date de sa création jusqu'à la plus ancienne. Tous se sont exprimés sur le thème collectivement choisi de l'éducation.
- Délégué de l'Académie des sciences morales et politiques, Bernard Bourgeois, philosophe, a intitulé son discours : "Réinstituer l'éducation en sa raison".
- Délégué de l'Académie des sciences, Pierre Léna a posé la question : "La science pour tous, illusion ou nécessité ?".
- Déléguée de l'Académie des beaux-arts, Edith Canat de Chizy, compositeur, a souligné "L'importance de l'enseignement de la musique dans l'éducation, relatant des expériences et des initiatives relatives à l'éducation musicale des jeunes".
- Délégué de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Franciscus Verellen, a examiné "Education en Asie, des enjeux pertinents pour l'Europe ?", présentant notamment la situation en Chine et en Inde.
- Déléguée de l'Académie française, Jacqueline de Romilly, sur le thème "Enseignement et éducation", a insisté sur l'utilité de la maîtrise de la langue et la confrontation aux grands textes littéraires du passé.
A lire :
Vous pouvez lire l'intégralité des discours sur le site de l'Institut de France