L’oreille aux aguets : la Fondation d’entreprise Bouygues Telecom soutient l’écriture
Petite conversation autour de la langue et notamment des SMS, en compagnie de Sylvie Bocognano, secrétaire générale de la fondation d’entreprise Bouygues Telecom que les deux animateurs de l’Oreille aux aguets, Jeanne Bordeau, de l’Institut de la qualité de l’expression et Olivier Desarthe, journaliste diplômé en didactique des langues, ont rencontrée pour parler de son soutien à l’écriture, notamment à un roman qui évoque les SMS !
L’Oreille aux aguets... Nouvel épisode. Jeanne Bordeau et Olivier Desarthe partent régulièrement à la rencontre de représentants du monde de l’entreprise pour sonder le cœur de ceux et celles qui par leur profession, jouent un rôle dans la diffusion des mots et des idées.
Avec notre hôte, Sylvie Bocognano, il sera question de promotion de la langue française car à l’heure des sms, il est intéressant d’observer ces messages courts.
Ainsi, vous découvrirez, comment Sylvie Bocognano et la fondation d'entreprise Bouygues Telecom sont à l’origine d’un prix littéraire un peu particulier : il récompense des premiers romans dans lesquels les SMS participent de la trame du récit. Il ne s’agit pas de livres entièrement écrits avec des abréviations mais bien de véritables fictions où les SMS influent le court des événements de l’histoire.
Parmi les ouvrages primés, Sylvie Bocognano nous conseille la lecture de L’avant dernière chance de Caroline Vermalle publié chez Calmann-Lévy : on y suit le périple d’un vieil homme parti dans un incroyable tour de France qui sera relié à sa petite-fille et à sa fille grâce à des SMS, témoignages de son périple dans l’hexagone.
Et Sylvie Bocognano agrémentera notre conversation de ses mots fétiches, ses mots coups de cœur : simple, humain, utile. Puisqu’il est question ici d’écriture, Jeanne Bordeau nous dira aussi en conclusion un poème.
- «Je t'ai écrit au clair de lune
Je t'ai écrit au clair de lune
Sur la petite table ovale,
D'une écriture toute pâle,
Mots tremblés, à peine irisés
Et qui dessinent des baisers.
Car je veux pour toi des baisers
Muets comme l'ombre et légers
Et qu'il y ait le clair de lune
Et le bruit des branches penchées
Sur cette page détachée.»
Cécile Sauvage (1883-1927)