Marcel Proust, professeur de… médecine
Dans une enquête fouillée, au carrefour de la littérature et de la médecine, François-Bernard Michel révèle que le rapport de Marcel Proust à la médecine ne se limitait pas, loin s'en faut, à la condition de patient et de souffrant. En effet, lassé des mauvais diagnostiques et des mauvais remèdes dont il a été victime dans le traitement de son asthme, l’écrivain a fait preuve, en matière médicale, d’une curiosité et d’une perspicacité hors normes. Ainsi, comme le souligne le professeur Michel, Marcel Proust a eu, très précocement, une juste compréhension du rôle joué par l’inconscient et les souvenirs dans le déclenchement de maladies telles que la sienne. Une idée qu’il partageait avec un certain Sigmund Freud, dont il ne connaissait pourtant pas les travaux, et qui a ensuite révolutionné notre connaissance de nombreuses pathologies.