De Claude Dejoux (1795) à Jean Anguera (2013)
par Jean Anguera, 3e Fauteuil de la section sculpture
Après le l’architecte et le cinéaste, la parole est au sculpteur. Pour Jean Anguera, les sculptures « témoignent des sentiments des hommes d’une époque qu’il faut essayer de comprendre et donnent un attrait incontestable au paysage de la ville ». Elles rendent l’art immobile vivant en habitant notre quotidien et notre mémoire. Mais quelles leçons tirer de la lignée de sculpteurs ayant précédé Jean Anguera au 3ᵉ Fauteuil de la section de sculpture de l’Académie des beaux-arts ? La première serait la fragilité de la notoriété ; la seconde, l’illusion sociale du mérite. Mais la création, au centre de cette illusion, conserve sa liberté, et la vérité de la sculpture reste intacte.