Souvenirs de famille : Jacques Ibert, de l’Académie des beaux-arts
Jacques Ibert (1890-1962), compositeur, grand prix de Rome, membre de l’Académie des beaux arts depuis 1956 est évoqué par sa petite-fille Véronique Péréal. Elle nous fait découvrir une oeuvre importante et aussi la beauté d’âme de cet académicien sensible dont nous fêtons en 2012 l’anniversaire de la disparition.
Jacques Ibert, grand compositeur, nait en 1890 à Paris. Il étudie au conservatoire et remporte le premier grand prix de Rome en 1919. Sa petite-fille Véronique Péréal évoque la mémoire de cet incroyable talent
qui a dirigé l’Académie de France à Rome pendant de nombreuses années (de 1936 à 1940 et de 1946 à 1960) et a administré la Réunion des théâtres lyriques nationaux (de 1955 à 1956). Jacques Ibert est élu en 1956 à l'Académie des beaux-arts.
Il a composé des opéras, des ballets, des musiques pour le théâtre, le cinéma et la radio, des œuvres vocales ou instrumentales légères et mélodieuses qui n'oubliaient pas des instruments souvent délaissés. Notre invitée nous raconte que son grand-père aimait voyager, lire (il adorait le personnage de Don Quichotte), se mettre en quête d'un idéal... Elle nous rappelle qu'il a composé une soixantaine de musiques de films ! «Parmi les oeuvres majeures de mon grand-père je citerai «Escales», «Histoires» et «Le concerto pour flûte et orchestre». Celle que je préfère est «L'âge d'or du chevalier errant».»
Nous fêtons en 2012 le cinquantenaire de la disparition de Jacques Ibert, une occasion de le découvrir ou le redécouvrir.
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