Le Concours scolaire Philippe Senghor : "Une grande ceinture de mains fraternelles", le rêve de Senghor concrétisé
Colombe Anouilh d’Harcourt, créatrice du Concours Scolaire Philippe Senghor, le présente ici, entourée de l’équipe qui défend et soutient depuis 2006 ce projet sympathique et ambitieux : créer la plus grande bibliothèque francophone à travers le monde pour les enfants et par les enfants.
C'est en hommage à Léopold Sédar Senghor, de l'Académie française, et à son fils Philippe que Colombe Anouilh d’Harcourt a voulu concrétiser le rêve d'un concours scolaire «Philippe Senghor» pour réunir des milliers d’enfants à travers la francophonie.
C’est au contact du poète, de l’ardent défenseur de la francité, de la francophonie, de la négritude, ce militant en faveur du métissage des cultures, des consciences et des imaginaires, Léopold Sédar Senghor, que l’idée d’un concours est née…
Et comme dans tous les contes, cette histoire pourrait commencer ainsi : Il était une fois, une belle histoire d’amitié entre une jeune fille de France, Colombe, et un jeune-homme d’Afrique, Philippe. Tous deux avaient un père célèbre.
Le père de Philippe était le chef d’Etat, poète, essayiste, membre de l’Académie française : «Léopold Sédar Senghor qui tenait dans ses mains périssables», avait dit André Malraux, «la lumière spirituelle, le destin de tout un continent.»
Le père de Colombe était le célèbre dramaturge Jean Anouilh, l’auteur d’Antigone, de Beckett ou l’honneur de Dieu, L’Alouette, Le bal des voleurs, l’Invitation au château et de tant d’autres succès au théâtre… dont Colombe, évidemment.
Les 2 hommes se rencontrèrent et s’apprécièrent, comme leurs enfants Colombe et Philippe.
Un terrible accident de voiture arracha Philippe à la vie ; quelques années plus tard Colombe mit tout en œuvre pour imaginer, créer, organiser un concours pour les jeunes générations qui porterait le nom de son ami de toujours, symbole des valeurs de métissage et d’universalité défendu par son père visionnaire.
Ainsi naquit le concours scolaire Philippe Senghor : «Construire une grande ceinture de mains fraternelles grâce aux jeunes francophones du monde entier, c’est l’idée magique de ce concours» explique Colombe Anouilh d'Harcourt.
Le principe du concours est très simple : Un écrivain de renom commence la rédaction d’un conte et l’interrompt, ne lui donne pas de fin volontairement…
Les jeunes imaginations vont prendre le relais pour imaginer collectivement, au sein de leurs classes ou individuellement ou en famille une suite et un dénouement à cette histoire inachevée.
Le conte est écrit et illustré. Ces dessins et textes connaissent une première sélection grâce à un jury organisé dans chaque pays qui sélectionne 3 contes.
A Paris, l’organisation du concours réceptionne les histoires lauréates qu’elle confie à un jury composé d’enfants et d’adultes.
Au terme de cette ultime sélection, les gagnants connaissent la joie, la satisfaction de voir leur conte publié et distribué sous la forme d’un recueil de livrets comprenant les œuvres gagnantes de chaque pays.
Tous les enfants participant à cette aventure connaîtront le bonheur de l’échange, de la création, de la participation à un concours international, qu’ils soient gagnants ou non. L’objectif ultime du concours scolaire Philippe Senghor est de créer la première bibliothèque francophone écrite et illustrée par des enfants pour d’autres enfants. Le père de Philippe, Léopold Sédar Senghor a fait le rêve d’une civilisation de l'universel qui fédèrerait les traditions par delà leurs différences. Senghor a estimé que le langage symbolique de la poésie pouvait constituer les bases de ce projet. Ce concours tisse les imaginaires d’adultes et d’enfants par delà les frontières, par delà les différences.
Le Comité de soutien du Concours
Colombe Anouilh d’Harcourt, Présidente du Concours scolaire Philippe-Senghor est ici reçue, par Virginia Crespeau, en compagnie du comité de soutien du Concours scolaire Philippe Senghor, parmi lesquels
Nicole Ferrand, cofondatrice du Concours, épouse d'André Ferrand, sénateur des Français établis hors de France ; Jean-René Bourrel, Directeur de projets O.I.F. Organisation Internationale de la Francophonie ; Maryam Lehoucq Traore, assistante du Directeur de Cabinet O.I.F. ; Agnès Hollard Grunélius, conteuse, cofondatrice du Concours ; Pia Zañartu, Directrice artistique du Concours, Emmanuel Garnier, Président de l’Association « Le Totem ».
En savoir plus sur :
- Léopold Sédar Senghor
[Sur Kronobase, retrouvez les grandes dates de Léopold Sédar Senghor->www.kronobase.org/dates-senghor
]