Jean-Jacques AMPÈRE
Né à Lyon, le 12 août 1800.
Fils du célèbre savant, il débuta par des tragédies, puis il voyagea en Allemagne où il fut l’hôte de Goethe, en Norvège, en Suède, en Égypte. Professeur de littérature française au Collège de France, conservateur de la Bibliothèque Mazarine, il fut nommé à l'Académie des Inscriptions en 1842 ; il collabora au Globe et à la Revue française ainsi que dans divers journaux, où il s'occupa d'histoire, de critique littéraire, des origines de la littérature et de la langue française.
Lorsqu'il se présenta à l'Académie française, il fut soutenu par les universitaires contre l'influence royale qui voulait imposer Jean Vatout ; Chateaubriand, octogénaire et malade, se fit porter à l'Académie afin de voter pour Ampère qui avait été l'ami et l'un des amoureux platoniques de Mme Récamier.
Il fut élu le 22 avril 1847 en remplacement d’Alexandre Guiraud, et reçu par Prosper Mérimée le 18 mai 1848. Il fut dans le groupe des opposants au régime impérial. Il fit partie de la Commission du Dictionnaire. Nouveau Lundi de Sainte-Beuve.
Mort le 27 mars 1864.