La Nativité et de l’Adoration des Mages des maîtres italiens de Sienne et de Florence
Sur le thème de la naissance du Christ, découvrez une sélection des plus beaux tableaux de la Collection du Musée d’Altenbourg constituée au début du XIXe siècle par le baron allemand Bernard von Lindenau (1779-1854). Elle est présentée ici par Nicolas Sainte Fare Garnot invité par Krista Leuck.
« Hiératique et brillante de mille couleurs comme l’étaient autrefois nos cathédrales, la collection Lindenau offre l’image fascinante et rare de la peinture post-médiévale » (Jean-Pierre Babelon, Membre de l’Institut, Président de la Fondation Jacquemart-André).
Considérée comme l’une des plus importantes collections de Primitifs italiens hors d’Italie, les œuvres exceptionnelles réunies par Bernard von Lindenau étaient présentées pour la première fois au Musée Jacquemart-André au printemps-été 2009. (Ecoutez Les Primitifs italiens - La collection du musée d’Altenbourg).
Parmi une cinquantaine d’œuvres des plus grands maîtres de la pré-Renaissance et de la première Renaissance italienne réunies, beaucoup sont d’inspiration religieuse. Le thème de la Nativité et de l’Adoration des Mages est omniprésent.
Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du Musée Jacquemart-André et commissaire de cette remarquable exposition a choisi cinq tableaux traitant de ce thème :
D’abord de l’Ecole de Sienne : Guido da Siena – Taddeo di Bartolo – et Michele di Michele Campanti
Ensuite de l’Ecole de Florence : Lorenzo Monaco et Neri di Bicci.
Par l’éclat des ors, la subtilité des coloris, l’élégance des lignes, la puissance expressive des scènes et la force spirituelle de leur message, émane de ces œuvres une poésie pleine de grâce et de profondeur.
L’Ecole de Sienne
Ce panneau fait partie d’une série de compositions représentant différents épisodes de la Vie du Christ, formant le décor d’un grand retable d’autel. Ces peintures relèvent de ce style « byzantin » qui caractérise cette époque (vers 1280).
L’Ecole de Florence
Le passage du nouveau siècle marque l’apothéose de ce courant avec son plus éminent représentant Lorenzo Monaco. Cet artiste exprime à son plus haut degré les raffinements de ce « gothique international ».
En savoir plus :
Jean-Pierre Babelon , Les primitifs italiens. : La collection du musée d'Altenbourg, édition Fonds Mercator, 2009