Olivier Debré, chef de file de la Nouvelle École de Paris, représentant majeur de l’abstraction lyrique.
Le peintre Olivier Debré (1920-1999) a été un représentant majeur de l’abstraction lyrique. Lydia Harambourg, historienne d’art et critique dresse le portrait de l’académicien disparu. Le peintre Jean Cortot, né en 1925, lui a succédé à l’Académie des beaux-arts où il a été élu en 2001.
Olivier DEBRE
Paris 1920 – Paris 1999
Chef de file de la Nouvelle École de Paris, Olivier Debré est un représentant majeur de l’abstraction lyrique.
Naître dans une famille de médecins et d’artistes prédispose à un choix dont le destin s’est chargé. Troisième enfant de Robert Debré, éminent pédiatre, le jeune Olivier passe ses vacances en Touraine, à Nazelles près d’Amboise, dans la propriété de son grand-père maternel, le peintre Edouard Debat-Ponsan qu’il accompagne sur le motif. Se doute-t-il qu’il noue des liens indéfectibles avec un paysage et la lumière de la Loire dont il sera l’interprète emblématique ? Il peint, dessine, sculpte aux cotés de l’aïeul. Son père acquiert non loin de là, dans la commune de Vernou-sur-Brenne, à Noizay, le domaine Les Madères où bien des années plus tard il installera ses ateliers troglodytes et peindra en contact direct avec la Loire, indolente, majestueuse, constante et changeante. Des étés de bonheur et de liberté assombris par le décès brutal de sa mère. Après des études classiques, il s’inscrit en 1937 à l’École des Beaux-Arts, non en section peinture, mais en section architecture dans l’atelier que dirige son oncle Jacques Debat-Ponsan, Premier Grand Prix de Rome.
Il suit des études d’histoire à la Sorbonne, fréquente l’atelier de Le Corbusier, rue de Sèvres, dont il n’oubliera pas les leçons lorsqu’il réalisera les plans de l’église Notre Dame de la Source près de Compiègne, consacrée en 1996.
La peinture le rattrape. En juin, le Pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris expose Guernica de Picasso. C’est un choc. En 1941, il rencontrera le maître qui ayant remarqué ses toiles présentées à la galerie Georges Aubry, rue de Seine, l’invite à son atelier rue des Grands Augustins pendant l’hiver 1942-1943.
La Guerre la Résistance Premières toiles abstraites
Pour Olivier Debré, c’est la confrontation avec l’histoire tragique de l’Occupation. Son père et son frère Michel Debré, futur ministre du général De Gaulle, entrent dans la Résistance. Il les rejoindra et sera blessé sur une barricade lors de la Libération de Paris. Pendant cette période troublée, il ne cesse de peindre, en Touraine, à Paris, sur les bords de la Garonne à Toulouse où il s’inscrit à la Faculté de Lettres, tout en suivant les Beaux-Arts. A Paris, ses rencontres répétées à l’atelier de Picasso ont une influence décisive et orientent ses recherches vers l’abstraction.
Apparition du Signe : Trace et présage
« Signe de ferveur noir » 1944-1945
Comment continuer à peindre après les camps de la mort et l’extermination programmée de l’homme ? Paralysé, Olivier ne peut répondre à l’impossibilité de représenter ce qui ne peut plus l’être.
Dans ses séries de dessins et de toiles en noir et blanc qui ne dissimule pas l’héritage de Guernica de Picasso, apparaît pour la première fois l’idée du signe et du sourire. Olivier Debré cherche à exprimer son émotion sans passer par la représentation. Le signe est l’incarnation de l’émotion et de la pensée. D’abord allusif, semi abstrait, abstrait, il est porteur de toutes les émotions. Durant l’hiver 1944-45 il peint directement au tube : Signe de ferveur noir Cette peinture témoigne du passage de la figuration à la non figuration.
Le peintre dénonce le faux débat entretenu entre l’art abstrait et le réalisme. Pour Debré c’est un antagonisme, puisque son travail reste du domaine des sens. Face à l’innommable, Debré recourt au geste pour transposer son émotion.
Il s’en s’explique :
« J’ai vraiment cherché comment à l’intérieur d’un signe et sans passer par la convention, je pouvais exprimer une chose sans qu’elle passe non plus par la représentation. Pour que le signe soit vivant, il fallait qu’il soit spontané et que ma ferveur y passe, et la difficulté était que la conscience y soit en même temps, parce que la conscience tue la ferveur ».
Le mot est lâché Ferveur
Au terme d’abstraction lyrique, Debré lui préfère celui
d’Abstraction fervente
L’absence de la couleur est compensée par un questionnement sur la matière. Collage de gravier, sable étalé par un geste spontané. Ses recherches le situent dans celles de Fontana, d’André Masson, et le matiérisme de Fautrier, Dubuffet, plus tard de Tapiès.
Dans ses séries de dessins à l’encre de Chine, au fusain, à la gouache, intitulées : Le Mort de Dachau, Le Mort et l’Assassin, L’Assassin, le Mort, son Ame, Le Mort et le sourire du nazi, la violence, et l’horreur déclenchée par la révélation des camps se traduisent par l’opposition graphique de lignes brisées, de triangles aigus et de lignes courbes, de hachures brutales.
La vie a repris son cours normal.
Olivier Debré s’est marié, un fils est né et en 1946 il installe son atelier à Cachan. Il a recommencé à peindre. Sa rencontre avec Lanskoy réveille son goût pour la couleur, encore très timide, avec ‘apparition des thèmes de la musique (Signes musiciens) et de la danse.
Il peint Le Concert champêtre ou Grande Brune achevé en 1952 qui affirme l’inscription de sa peinture dans un héritage pictural, Giorgione, Titien, Manet.
Exprimer la structure du signe
Début des années 50 Signes Personnages
Début des années 60 Signes paysages
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A la fin des années 40 et jusqu’au début des années 60, Debré pratique une technique d’empâtements et d’à plats colorés travaillés au couteau ou à la truelle, maçonnés, puissamment emboîtés laissant deviner le geste de l’artiste. A l’inverse de Nicolas de Staël qui recourt aux aplats comme moyen structurel, Debré exprime la structure du signe.
La palette encore austère est constituée de terres, d’ocres sombres, de verts et de bleus sombres.
En 1948 Debré côtoie Soulages pour des débuts communs au Surindépendants et en 1949 il présente sa première exposition personnelle galerie Bing. La même année, il installe son deuxième atelier rue Saint Simon qu’il gardera toute sa vie.
Avec la verticalité du signe naissent les Signes personnages.
Signe reposant sur un ou deux appuis, le deuxième décalé suggérant le déhanchement. À l’encre de Chine, le noir coule et se fragmente. Quant aux huiles monumentales, leurs formes intuitives sont des signes génériques, jamais inconscients Il applique la peinture allant du haut en bas, puis de gauche à droite. Par sa trace primitive, le corps est conçu comme une architecture au sein d’un espace délimité par le cadre, à l’opposé de l’espace ouvert de ses futurs Signes paysages.
D & S ou Grise lourde (Initiales de Denise son épouse et de sa fille Sylvie), Famille à la grande falaise Saint Georges de Didonne (1953) d’où son épouse Denise est originaire et où la famille Debré passe l’été. Cette grande toile préfigure l’omniprésence du paysage dans son œuvre.
Deux toiles majeures de cette époque
Le signe renvoie toujours à l’émotion première
A la fin des années 50, Olivier Debré expose régulièrement aux côtés de ses aînés Hartung, Schneider, Poliakoff, Vieira da Silva et de ses confrère Zao Wou Ki, Mathieu, Genviève Asse, Atlan, Doucet, Laubies, Chu teh Chun, Degottex. Il 1950 il expose pour la première fois à New York, débute au Salon de Mai. En 1956 et 1957 il expose galerie Michel Warren.
Il découvre dans l’atelier de Louis Pons la lithographie qu’il pratiquera régulièrement tout comme la gravure. Olivier Debré réalisera plusieurs ivres de bibliophilie notamment avec Bernard Noël.
Toutes les caractéristiques de sa peinture sont en place :
Le signe comme substitut de représentation
La visibilité du geste
La matérialité de la peinture
Les subtilités de la couleur monochrome
La lumière fait son apparition avec l’allègement de la matière. Elle bouscule les formes, les repousse par un geste plus rapide. Les couleurs réveillent la toile et l’espace submerge le tableau.
Olivier Debré revient au paysage avec des formats horizontaux qui lui font délaisser les Signes Personnages pour des Signes Paysages alors qu’il aborde la sculpture dont la stylisation de l’élan suggère la présence humaine. Il partage ce caractère ascensionnel avec les sculpteurs Brancusi, Giacometti.
Debré se refuse de décrire :
« Je ne puis peindre, que coincé par la sensation éprouvée »
Il se rend aux États-Unis en 1959 pour son exposition à Washington. Il découvre la peinture américaine, (Kline, Still, Rothko qu’il rencontre et reverra en 1963). S’il évolue vers une gestualité plus appuyée le rapprochant de la « Color Field Painting » avec la technique du all over (couvert partout), il se différencie de l’abstraction américaine en conservant toujours l’usage de la peinture à l’huile sur des toiles préalablement apprêtées et en peignant dans la nature.
Immersion dans l’espace coloré
On assiste à la disparition du plan-matière au profit d’un espace monochrome.
Il lui faut être dans au lieu d’être face à la nature, dans et non face à la peinture.
Il devient lui-même comme il le dit, un élément de la nature
Quand je suis comme le vent, comme la pluie, comme l’eau qui passe, je participe à la nature et la nature passe à travers moi
Je pourrai les faire les yeux fermés (1975).
Transmettre une émotion et une expérience sensorielle
Olivier Debré est un des peintres les plus appréciés et sollicités à l’étranger où il expose régulièrement. Ce globe trotter allie une curiosité du monde à une générosité naturelle.
En 1966 il fait une première exposition d’une série de huit à Oslo. La Norvège lui inspirera de nombreuses peintures.
Premier séjour au Japon en 1970. Il rencontre des calligraphes japonais qui pratiquent selon lui un système de signes conventionnels dans leur quête du vide pour atteindre un geste qui se voudrait intemporel. L’Occident ne peut accepter de se dissoudre dans l’univers.
Commence à partir de 1965 une longue série de voyages en Europe (Espagne, Italie, Jordanie, Grèce, Italie), en Afrique, en Chine, alors qu’il réalise ses premières commandes monumentales : 1967 Montréal, 1968 Faculté de Médecine de Toulouse, Céramique pour l’Exposition internationale d’Osaka.
Années 70, l’équilibre formel est atteint
Entre contrôle et liberté, conscience et ferveur, réflexion et spontanéité, vide et présence, pensée et passion Debré atteint à un équilibre formel dans une suite de toiles d’un format carré.
Debré peint au gré de ses voyages, puisant son inspiration dans le contact avec la nature. Peindre un moment donné. Il peint dehors, en toutes saisons, avec le vent, la pluie, le soleil, les nuages, le froid, quelle que soit l’heure, livré aux intempéries et à ses émotions.
« Il aime travailler plusieurs toiles à la fois. Après avoir entrepris une peinture, il s’arrête pour s’imprégner de ce qu’il vient de faire. Cette interruption lui faisant perdre la spontanéité il démarre aussitôt une nouvelle peinture. La permanence étant l’esprit d’un lieu et l’émotion qu’elle a déclenchée en lui.
« Le temps émotionnel est très court et, s’il dure, il redevient conscient. Donc ce sont de multiples instantanés qui se succèdent avec des temps de repos ».
Je traduis l’émotion qui est en moi devant le paysage mais pas le paysage.
Des toiles sont réalisées en une journée ou sur plusieurs mois ou années. L’exigence étant que la peinture soit reprise dans la même saison et toujours au même endroit.
La couleur est donnée par le choix du lieu. Le peintre ne dit pas Petra rose, mais Rose Petra.
Ainsi, Bleu foncé de Bavière (1982), Ocre rose Houston Texas 1983, Blanche de l’Acropole 1988, « Le lieu de l’émotion étant la couleur elle-même, la qualité et l’esprit du tableau donnent une sensation qui est celle que peut évoquer un paysage réel ».
« Quand je donne des titres, c’est la vérité. A l’atelier, le geste retrouve le souffle originel et s’ajuste à l’émotion en parfait accord avec le signe qui l’incarne.
La lumière ne s’exprime plus dans la matière mais dans la transparence.
La Loire : source d’inspiration
Quand il ne voyage pas, Olivier Debré se ressource en Touraine aux Madères en bordure de Loire. Le fleuve vit, avec son étendue, ses couleurs, ses reflets, sa lumière, l’inversement du ciel et de l’eau, ses remous, ses ondulations.
Sa principale source d’inspiration est devant lui : La Loire
Rien de comparable avec les expressionnistes américains. Travaillant au sol, il emploie de larges brosses fixées à de longs manches pour épandre les coulées joyeuses et sensuelles. La couleur ondoie, généreuse en « dégoulinades » en jus (il prend l’habitude de diluer l’huile avec de l’essence de térébenthine) transparents, en inflexions ondoyantes adaptées au rythme du fleuve, sur des fonds d’une fluidité qui repousse hors champ des amas de matières, pigments sortis du tube, qui s’amoncellent en croûtes et décentrent la composition. Reprises en giclures alors que le pinceau souligne des risées et arrête la couleur en ourlets, en effilochures pour exprimer ce que la nature a de plus insaisissable et de plus immédiat. Les traces de la brosse apportent mouvements te variations avec des effets de transparence et des nuances subtiles de couleurs pour d’infinies vibrations. Une lumière douce et diffuse submerge la surface pour une coulée de son art.
Monumentalité
Il affectionne les formats allongés de plusieurs mètres pour une vision panoramique s’identifiant à la Loire qui coule au pied de la propriété familiale.
Une monochromie spatiale qui n’est ni celle de Noland, ni celle de Morris. Il n’y a plus que des signes d’espace
Grande blanche Touraine 1973
Ocre orange de printemps à la tache vert clair 1984-85
Monochrome rouge des tilleuls 1986-1989 (inspiré d’une longue allée d’arbres aux Madères)
Coulée d’ocre mouvante taches vives losange courbe Touraine 1997.
Ces espaces de paysages opèrent une fusion avec l’univers.
Sa manière de peindre est très physique et entraîne le mouvement du corps tout entier, ce que Georges Mathieu vivra d’une façon plus chorégraphique.
Pour marcher sur la couche picturale il protège ses pieds en les emmaillotant dans des sacs en plastique.
« Lorsque je peins par terre, il existe une adhésion physique, sensuelle, presque sexuelle ».
Olivier Debré entre en communion avec la nature.
Il affronte l’espace dont il capte l’énergie, la transparence par les jus.
Le lyrisme est du temps en mouvement
Le geste est large, mais maîtrisé. Concentré ou élargi, resserré ou souple pour répondre au rythme.
« Le geste est un discours et pour moi, l’émotion est davantage un arrêt du geste. Je contenais le geste pour qu’il soit analytique et non gestuel. »
Il n’y a plus que des signes d’espace.
Dans les années 1980 Olivier a réalisé plusieurs commandes publiques, dont les rideaux de scènes et de fer de la Comédie Française (1987), de l’Opéra de Hong Kong (1989), celui de Shangaï en 1998, deux commandes qui lui font découvrir la Chine qui lui inspirent des toiles aux colorations rouge, jaune.
L’espace temps
Le temps est drainé par le geste dans la couleur
La peinture n’est que du temps devenu espace.
« Le temps se trouve drainé par le geste dans la matière. C’est l’idée d’Einstein de l’espace-temps » écrit-il en 1984. L’élève architecte éprouve physiquement l’espace.
Ses nombreuses réalisations dès les années soixante-dix soulignent l’intérêt qu’il n’a cessé de porter à l’architecture. La liste est longue, rappelons les décorations pour le Lycée Rabelais à Chinon (1975), le Centre hospitalier universitaire de Liège avec l’architecte Charles Vandenhove avec lequel il retravaillera à Paris en 1996 pour le Théâtre des Abbesses. En 1982 une Peinture monumentale pour la nouvelle chancellerie de l’ambassade de France à Washington de l’architecte Remondet. En 1988, une toile de 50 m2 est mise en place dans l’escalier de la mairie de Boulogne-Billancourt, et la même année un panneau est placé dans le hall de l’hôpital parisien Robert Debré. En 1992 est inauguré par Jacques Chirac à Montréal dans le parc Lafontaine le Mémorial du Général De Gaulle pour le 350e anniversaire de la cité québécoise, une sculpture haute de 17 m en granit bleu de Vire. A Kyoto en 1992 c’est le mur extérieur revêtu d’une céramique à la Villa Kujoyama. En 1994 ce sont quatre structures en acier peint en rouge, la plus haute de 18 m, pour l’entrée de l’Eurotunnel à Calais. En 1994 est inauguré l’Espace Georges Bernanos rattaché à l’église Saint-Louis d’Antin à Paris avec le mobilier liturgique et la fresque du Buisson ardent.
En 1995 Olivier Debré collabore avec Carolyn Carlson pour le ballet éponyme Signes avec des décors et des costumes du peintre, crée à l’Opéra Bastille en 1997.
Parmi ses dernières œuvres, les vitraux pour la chapelle Saint-mandé à Josselin et ceux pour l’église de Lamballe, non terminés.
En 1980 Olivier Debré est nommé professeur chef d’atelier de peinture murale à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris où il enseignera jusqu’en 1985.
Une salle Olivier Debré est inaugurée en 1982 au musée de Tours pour présenter la donation faite par l’artiste à la suite de son exposition.
« Je brosse de grands tableaux en raison de l’épanouissement physique qu’ils procurent. Le grand tableau vous prend dans votre corps et vous pousse dans l’espace, tandis que le petit tableau est une abstraction de cet espace » 1979.
Debré est parvenu à la jonction entre sa sensation et la cristallisation de son émotion.
Le spectateur est invité à plonger dans l’espace pictural, à refaire l’expérience du peintre dans un univers de couleurs, à s’y perdre.
Olivier Debré atteint l’ivresse chromatique.
En 1997 il a découvert le Mexique. Ultime voyage avant la Chine où il peint à Shangaï quelques mois avant de disparaître.
Eté 1999, rétrospective de l’œuvre d’Olivier Debré à la galerie nationale du jeu de Paume à Paris
En 1999, le 17 mars, Olivier Debré est élu membre de l’Institut, à l’Académie des Beaux Arts au fauteuil précédemment occupé par Georges Cheyssial. Il décède le 1 juin.
Un hommage lui est rendu devant son atelier aux Madères. Il est enterré au cimetière de Noizay en Touraine.
Depuis 2000, une série d’expositions circulent dans des musées de province, et à l’étranger (Alger en 2010)
En 2003, la galerie Carré & Cie à Paris qui présente régulièrement son œuvre, organise la première exposition depuis le décès du peintre, l’année de la présentation de la dation Olivier Debré au Centre Pompidou, musée national d’art moderne de Paris.
Olivier Debré aurait pu faire sienne la confidence de Léonard de Vinci arrivant de Toscane sur les bords de la Loire avec la cour de François 1er :
« Ce que tu as vu n’est plus, ce que tu vas voir n’est pas encore ».
Lydia Harambourg
Historienne Critique d’art
Membre correspondant de l’Institut, Académie des Beaux-Arts
Pour en savoir plus
- Pierre Cabanne Olivier Debré Paris Cercle d’Art 1991
Lydia Harambourg, Olivier Debré, Neuchâtel Ides et Calendes collection Polychrome1997
- Eric de Chassey, Lydia Harambourg, Olivier Debré,
Expressions contemporaines 2007
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