Jean-Louis Crémieux-Brilhac : Le drame de Mers El-Kébir le 3 juillet 1940
Mers el-Kébir était une base navale française en Algérie, à côté d’Oran, où le 3 juillet 1940, pour la première fois depuis Waterloo, des Anglais, sur l’ordre de Churchill, ont tiré sur des Français et cela pendant une guerre où les deux nations étaient alliées. Outre les dommages sévères aux navires, le bilan humain a été terrible : 1297 tués et 251 blessés.
Comment a-t-on pu en arriver là, dix jours après l’armistice franco-allemand ?
Écoutez Jean-Louis Crémieux-Brilhac, correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, ancien résistant, membre de la France Libre et historien de la Seconde Guerre Mondiale.
Le 16 juin 1940 au soir, le maréchal Pétain, est devenu chef du gouvernement. Dans la nuit, il a fait demander aux Allemands leurs conditions de paix et le lendemain à midi, il a déclaré à la radio : « C’est le cœur serré que je vous dis qu’il faut cesser le combat ».
L’Angleterre n’a pas été consultée. Or, les deux pays sont liés par un accord en date du 28 mars 1940 voulu par la France et qui les engage « à ne négocier aucun armistice séparé ni traité de paix sinon d’un commun accord ».
La flotte de guerre française : un enjeu décisif
Le « cauchemar » de Churchill, selon ses propres termes, est que l’armistice demandé fasse tomber la flotte de guerre française aux mains des Allemands.
Il est résolu à continuer la guerre même sans la France. Or, si les Allemands et les Italiens prenaient possession de la flotte de guerre française, qui s’ajouterait à leurs propres flottes, c’en serait fini de la supériorité numérique de la Royal Navy, la Méditerranée serait perdue et les convois dans l’Atlantique seraient non seulement exposés aux sous-marins, mais menacés en surface.
Ce risque, ni lui, Churchill, ni l’Amirauté britannique ne veulent le courir.
Déjà, le 11 juin, à l’occasion d’un conseil interallié réuni à Briare, il a pris à part l’amiral Darlan et lui a dit : « Darlan, je compte que jamais vous ne livrerez la flotte ». Darlan a répondu : « Non jamais ». A l’annonce de la demande d’armistice, les Anglais multiplient les interventions auprès du gouvernement Pétain.
Dès le 17 juin ils posent comme condition à l’acceptation d’un armistice l’envoi de la flotte de guerre française dans les ports anglais.
Le lendemain 18 juin, Churchill obtient que Roosevelt fasse faire par son ambassadeur Biddle une démarche comminatoire à Bordeaux: « Si le gouvernement français […] permet à la flotte française de passer à l’ennemi, il perdra de façon permanente l’amitié et la sympathie du gouvernement des États-Unis ».
Le 19 juin, Churchill envoie une mission à Bordeaux, où le gouvernement français est replié, une mission du plus haut niveau -son ministre des Colonies et le Premier Lord de la Mer- pour obtenir des assurances concernant la flotte.
Darlan confirme qu’en aucun cas il ne livrera la flotte. Mais il se garde de l’envoyer en Angleterre. Elle est sa chose, un atout majeur de la France, s’en défaire au bénéfice des Anglais ruinerait les chances d’obtenir des Allemands des conditions d’armistice et de paix raisonnables. Sur son ordre, la majeure partie de nos navires est regroupée dans les ports d’Afrique du Nord et le 20 juin, il donne instruction « de ne jamais abandonner à l’ennemi un bâtiment en état de combattre ».
L’article 8 de la convention de l’armistice du 22 juin 1940 : le sort de la flotte
Les conditions allemandes d’armistice parviennent à Bordeaux le 21 juin à minuit. Elles sont d’une diabolique habileté : elles prévoient l’occupation de la moitié de la France y compris tout le littoral atlantique, mais elles maintiennent une zone libre où s’exercera pleinement la souveraineté française, elles laissent au gouvernement la maîtrise au moins provisoire de son Empire colonial. Et concernant la flotte de guerre, l’article 8 stipule :
« La flotte française sera rassemblée dans des ports à déterminer et devra être désarmée sous le contrôle respectif de l’Allemagne ou de l’Italie. La désignation de ces ports sera faite d’après les ports d’attache des navires en temps de paix. »
« Le gouvernement allemand déclare solennellement qu’il n’a pas l’intention d’utiliser la flotte française pendant la guerre à ses propres fins et déclare en outre formellement et, solennellement, qu’il n’a pas l’intention de formuler de revendication sur elle lors de la conclusion de la paix. »
« […] Tous les navires de guerre se trouvant hors des eaux territoriales françaises devront être ramenés en France ».
Or les ports d’attache des 2/3 de nos navires de guerre, Cherbourg, Brest et Lorient, sont en zone occupée. S’ils y retournent, comme la convention le stipule, ils seront sous contrôle allemand.
Jean-Louis Crémieux-Brihlac précise encore : le mot « contrôle » qui signifie en français " supervision " implique en anglais "possession" .
Dialogue interrompu entre France et Royaume-Uni au soir du 22juin 1940
Si le Maréchal a pris le pouvoir, c’est d’abord pour mettre fin aux hostilités; son gouvernement bloque toutes les tentatives visant à poursuivre la lutte dans l’Empire colonial. Lui-même n’a pas de sympathie pour les Anglais, il estime que la faiblesse de leur soutien militaire et aérien pendant les hostilités prive Londres du droit de poser des conditions à la conclusion d’un armistice. Ses plénipotentiaires le signent le 22 juin au soir, pour entrer en application lorsqu’aura été signé un armistice franco-italien. L’ambassadeur d’Angleterre à Bordeaux estime sa mission terminée; il craint peut-être de tomber aux mains des Allemands ; il regagne l’Angleterre avec son personnel. Le dialogue est interrompu entre les deux pays.
La montée des méfiances
En l’espace d’une semaine, les méfiances se sont accumulées de part et d’autre.
Autour de Pétain monte une vague d’anglophobie. Il faut au pays vaincu des boucs émissaires. On accuse publiquement l’Angleterre :
- D’avoir entraîné la France dans une guerre perdue d’avance.
- De n’y avoir engagé que dix divisions.
- D’avoir décidé de les rembarquer sans en avertir le commandement français.
- D’avoir privilégié, pendant l’évacuation de Dunkerque, l’embarquement des soldats britanniques.
- Enfin, d’avoir refusé d’envoyer en France la totalité de son aviation de chasse.
Du côté britannique, les craintes vont grandissant. La France a manqué à sa parole :
- Elle a trahi son engagement de ne pas traiter séparément avec l’ennemi.
- Elle s’était engagée à envoyer en Angleterre les 400 pilotes allemands abattus et prisonniers en France : elle les a rendus à Hitler.
- Et elle s’est dérobée à toutes les demandes d’envoyer la flotte en Angleterre ou même en Amérique.
Certes, l’amiral Darlan a signé une instruction spécifiant qu’en aucun cas les bâtiments français ne devront tomber intacts aux mains de l’ennemi ou de l’étranger, et que, devant un tel risque, ils devraient être conduits aux États-Unis ou sabordés.
C’est cette instruction qui fut appliquée à Toulon en novembre 1942.
Les négociateurs français obtiennent le 30 juin des commissions d’armistice allemande et italienne le maintien à titre provisoire des bâtiments à Toulon et en Afrique du Nord. Mais, cela, on l’ignore à Londres. Et ce n’est qu’un accord provisoire.
Tout tourne donc autour de l’article 8 de l’armistice : retour des navires dans leur ports d’attache pour y être désarmés sous contrôle allemand.
Churchill, aux Communes, le 25 juin 1940 au matin :
« Il est parfaitement clair, d’après cet article, que les navires français, tels qu’ils seront désarmés, passeront sous contrôle allemand ou italien. Le gouvernement allemand donne l’assurance qu’il n’a pas l’intention d’utiliser ces navires pour son propre service pendant la guerre. Mais que vaut cette assurance ? Demandez-le à une douzaine de pays. Enfin, l’armistice franco-allemand peut être annulé à n’importe quel moment sous prétexte de non-exécution de ses clauses… »
Churchill décide le cabinet de guerre à neutraliser la flotte française dans les ports anglais, à Alexandrie et à Mers el Kébir
Sans plus attendre, l’amiral Godfroy, commandant de la flotte française d’Alexandrie, reçoit « l’avis courtois » d’immobiliser ses navires dans ce port. Bordeaux réplique par une protestation diplomatique, faisant valoir que les clauses de l’armistice exigent le retour des bateaux dans les ports de France. C’est exactement ce que les Britanniques redoutent.
Le 28 juin, l’Amirauté britannique ordonne de réunir une puissante force navale d’intervention à Gibraltar sous les ordres du vice-amiral Somerville, la date de l’opération « Catapult » est fixée au 3 juillet.
L’opération « Catapult »
En conséquence, le 3 juillet à 4 heures du matin, les 200 navires français ancrés dans les ports d’Angleterre sont abordés et saisis.
A 6 heures du matin, la flotte de l’amiral Somerville se présente devant Mers el-Kébir où la flotte française de l’Atlantique est au mouillage, feux éteints. Il y a là la moitié des grandes unités de la marine, -deux croiseurs de bataille modernes, 2 cuirassés plus anciens, un porte–hydravions et six contre-torpilleurs. Un message optique envoyé en clair à 6h fait connaître les conditions anglaises.
Les conditions anglaises adressées au commandant de la flotte française
1) Soit appareiller avec les Anglais et continuer à combattre à leurs côtés.
2) Soit appareiller pour un port britannique avec équipages réduits pour être rendus à la France après les hostilités ;
3) Sinon, appareiller sous contrôle britannique pour la Martinique ou éventuellement être neutralisés aux États-Unis.
Nouveau message optique en clair à 7h 09 avec annonce que l’amiral anglais envoie le capitaine de vaisseau Holland, ancien attaché naval à Paris, porter un message à l’amiral Gensoul, commandant la flotte française.
Bien des facteurs devraient permettre d’éviter un drame. L’amiral anglais estime que c’est une faute de recourir à la force contre les Français, il l’a fait savoir à Londres, il fera tout pour l’éviter. Son messager, le commandant Holland est dans les mêmes sentiments. Alors qu’il leur est prescrit de tout régler en 6 heures, ils prolongeront les délais jusqu’au soir, jusqu’à ce que Londres leur enjoigne de passer à l’action.
Côté français, l’amiral Gensoul
Au quatrième rang dans la hiérarchie navale française, l’amiral Gensoul n’est nullement anglophobe, il sait l’anglais, il est marié à une Anglaise apparentée au duc de Wellington. Il connaît bien Holland qui a servi sous ses ordres lors d’opérations navales combinées et il l’apprécie.
C’est sa rigidité sans nuances qui va rendre le drame inévitable, mais aussi, paradoxalement, les égards, les précautions de langage, et les délais que les Anglais apportent à la négociation.
Pour Gensoul, se rallier aux Anglais comme l’a fait le général de Gaulle ou appareiller vers un port britannique, ce serait rompre l’armistice. Il n’en prendra pas la responsabilité : il obéit au maréchal Pétain et à l’amiral Darlan qui ont choisi d’arrêter les hostilités. Et surtout, s’incliner devant un ultimatum britannique serait un déshonneur.
A 10h 05, il prescrit aux équipages : « Tenez vous prêts à répondre à la force par la force ».
Il refuse jusqu’à 14h 30 de recevoir Holland.
Fait plus grave, il ne transmet pas à Vichy la proposition d’immobiliser la flotte à la Martinique ou aux États-Unis. Il fait traîner les choses, Les égards et les délais des Britanniques le convainquent qu’ils bluffent et n’engageront pas le combat. A une fierté nationale aveugle se mêle une confiance dans les Alliés, forgée depuis quelques années de coopération.
Durant les pourparlers, une solution apparaît pourtant
Ne pourrait-on pas immobiliser les navires français sur place, soit en les sabordant soit en sabotant leurs machines pour une durée d’au moins un an ? Londres n’en a pas exclu la possibilité, le négociateur anglais Holland y croit fermement. Certains membres de l’entourage de Gensoul ont par la suite affirmé que celui-ci en aurait été d’accord. On ne voit rien qui le confirme.
L’annonce par Vichy de renforts met le feu aux poudres
A 16h 05, ordre est donné de Vichy au nom de Darlan à toute force navale française de « rallier Gensoul en tenue de combat et de répondre à la force par la force ». Ce message est en clair. Les Britanniques l’interceptent. Londres ordonne « Réglez rapidement les choses, sinon vous aurez affaire à des renforts ».
Somerville engage le tir à 17h 56. Il dure 16 minutes. Les bateaux français ripostent, mais dans le vide. C’est un massacre. Des quatre cuirassés présents, seul le Strasbourg réussit à s’échapper et à gagner Toulon, ainsi que quatre contre-torpilleurs. Le cuirassé moderne Dunkerque, serait récupérable ; une nouvelle attaque aérienne le 6 juillet le rend presque inutilisable.
La flotte française à Casablanca, Dakar, Alexandrie, la Martinique
Les deux plus beaux, plus forts et plus modernes, cuirassés français, le Jean Bart et le Richelieu, tous deux de 35 000 tonnes, ne sont pas à Mers el-Kébir. Ils sont inachevés. Le Jean Bart est à Casablanca, son achèvement exige deux ans : les Anglais ne l‘attaquent pas. Mais ils torpillent à Dakar le Richelieu qui ne pourra pas reprendre la mer avant 1943.
À Alexandrie, l’amiral français Godfroy et son homologue anglais Cunningham sont finalement assez sages pour conclure un gentlemen’s agreement : les navires français y resteront immobilisés, privés des culasses de leurs canons. Un autre détachement de la flotte française est à la Martinique : Anglais et Américains l’y bloqueront jusqu’à 1943.
Finalement, de tous les cuirassés français, un seul, le Strasbourg, réfugié à Toulon, resterait en état de combattre. Ce sera pour se saborder en novembre 1942.
Le 4 juillet 1940, Churchill rend compte aux Communes
Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, il est l’objet d’une standing ovation.
« Une décision odieuse, écrira-t-il, la plus pénible et la plus monstrueuse que j’aie jamais eu à prendre […] Pourtant aucun acte ne fut jamais plus nécessaire à la vie de l’Angleterre. Je pensai aux paroles de Danton en 1793 ; « Les rois coalisés nous menacent, jetons leur en défi une tête de roi. L’évènement tout entier se situait dans cette perspective.»».
La canonnade sanglante de Mers el-Kébir est aussi un acte politique
Mers el-Kébir est un défi lancé à Hitler. Le Führer propose la paix à l’Angleterre ; Churchill lui signifie qu’il ne reculera devant rien pour lui tenir tête. Et en Angleterre même, les partisans de l’appeasement sont définitivement réduits au silence.
Mers el-Kébir est une épreuve pour le général de Gaulle, qui a été reconnu cinq jours plus tôt par le Gouvernement anglais comme Chef des Français Libres. Il est sûrement ulcéré.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac se souvient de ses conversations avec le général de Gaulle- qu’il a rejoint à Londres en novembre 1942, la veille du jour où la flotte s’est sabordée à Toulon : Je l’entendrai en novembre 1942 dire que jamais Darlan n’aurait livré aux Anglais sa flotte, qu’il considérait comme son bien… Mais il confiera aussi que, s’il avait été anglais, il aurait agi comme eux.
Le 8 juillet, de Gaulle prononce à la BBC une allocution digne et ferme, qui témoigne de son sens politique :
Il tient le drame pour « déplorable et détestable ». Il entend le dire aux Anglais : « Les navires d’Oran, commente-t-il, étaient hors d’état de se battre... Leur destruction n’est pas le résultat d’un combat glorieux. » Mais il en rejette la responsabilité sur le gouvernement de Bordeaux :« J’aime mieux savoir notre beau et cher Dunkerque échoué devant Mers el-Kébir que de le voir un jour monté par les Allemands et bombarder les ports anglais ou bien Alger, Casablanca ou Dakar. »
Un traumatisme pour la France de Vichy, pour tous les Français
Un traumatisme moindre, cependant, que Londres ne le craignait. C’est la fin de l’Entente Cordiale ; sur le moment, certains y voient même l’amorce possible d’un renversement d’alliances. La France rompt les relations diplomatiques avec Londres, une rupture qui durera 4 ans. Mais Pétain, qui a avant tout le souci de créer une France nouvelle, délivrée de la « République des camarades », refuse d’ordonner des représailles militaires qui pourraient conduire loin.
La propagande anti-anglaise ira crescendo en France, pour culminer au printemps 1944 avec Philippe Henriot qui dénoncera « les Anglo-américains assassins ».
Pourtant, Mers el-Kébir ne provoque pas de crise d’anglophobie dans l’opinion. Car c’est en l’Angleterre qu’un nombre croissant de patriotes vont mettre progressivement leur espoir.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac rappelle un souvenir : Je suis à l’époque prisonnier dans un oflag d’Allemagne, les Allemands placardent des affiches représentant un marin français qui se noie en essayant de se raccrocher à son drapeau avec pour légende « Souviens-toi d’Oran ». On réagit très peu ; il est vrai que nos cerveaux étaient laminés par la défaite qui venait de survenir les jours précédents.
Un forfait profondément inscrit dans la mémoire de la marine française
Malgré tant d'années, Mers el-Kébir reste un souvenir douloureux pour les Français, de même qu’un souvenir gênant pour une fraction de l’opinion anglaise.
L’opération, vitale pour les Anglais, a ajouté une tache de sang au contentieux séculaire franco-britannique. Darlan et les amiraux français de 1940 ne l’ont jamais pardonnée. Elle est restée longtemps inscrite comme un forfait dans la mémoire des survivants et des marins. La cicatrice a été ravivée pour certains d’entre eux en 2005 lorsque les sépultures des victimes de Mers el-Kébir ont été saccagées par des provocateurs algériens.
Un jugement difficile sinon impossible ?
Comme l’écrit l’ambassadeur Albert Kammerer, historien dès 1944 de la tragédie de Mers el-Kébir : les marins ont eu beau jeu de prétendre, après coup, que, en sabordant leurs navires à Toulon, en novembre 1942, ils auraient confirmé leur sincérité de 1940 selon laquelle « ils étaient décidés à ne pas laisser les Allemands se saisir de leur flotte » et que donc, « le massacre de Mers el Kébir, même justifié, n’était pas indispensable et était, par conséquent, une faute politique. »
Les trois points de conclusion de Jean-Louis Crémieux-Brilhac
- En juillet 1940, l’Angleterre chassée du continent européen et ultime champion de la liberté, était engagée dans un combat à mort pour sa survie.
- Tout était alors à craindre, comme Darlan lui-même l’a prouvé en signant en 1941 les accords de collaboration de Paris.
- La canonnade de Mers el Kébir avait un responsable premier, pour qui la canonnade de Mers el-Kébir était une victoire dans la mesure où elle brouillait la France et l’Angleterre, un responsable premier qui avait nom : Adolf Hitler.
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